La pression médiatique n’est pas un vain mot: taper « gdf suez » « stock options » sur google aboutit à quelques 24.000 occurrences. Un buzz réussi. Enfin, un contre-buzz. Qui a conduit Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, et son vice-président, Jean-François Cirelli, à renoncer à leurs stock-options, ce jeudi 26 mars, dans l’après-midi. Ils annoncent avoir pris cette décision « dans un souci de responsabilité et afin de pérenniser l’objectif prioritaire du groupe de partage de la création de valeur avec ses collaborateurs ». En outre, 4,4 millions d’actions gratuites seront distribuées à l’ensemble des salariés.

Du coup, on regardera comme un témoignage sépia du passé, le détail des stock options publié sur le blog Les cordons de la Bourse, rattaché au site de Libération.

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Deux questions demeurent.
Reste à présent la question des négociations salariales avec des salariés toujours en grève… « L’ensemble des sites est perturbé. Ils ne sont pas complètement arrêtés, mais toutes les opérations ne sont pas effectuées », a précisé un porte-parole de GDF Suez à l’AFP. Les terminaux méthaniers GDF Suez de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), qui représentent 500 personne selon la CFDT, se sont joints au mouvement mercredi soir.

Et puis… Que se passera-t-il pour les 3.753 (moins 2) autres personnes concernées par l’attribution des stock options restantes?