Le sujet avait été abordé dans nos forums ici et ici. Il s’agit du cas de l’Île de Sein, soumise à la règle des 30% d’énergies renouvelables…
« La sensibilité des systèmes électriques, constatée dans les Zones non interconnectées (ZNI), a conduit le ministère en charge de l’énergie à y limiter la puissance provenant de sources d’énergies intermittentes à 30% de la puissance globale injectée sur le réseau. »
… et qui, pour l’heure, « se chauffe, s’éclaire, pêche et se déplace à 100% au fioul », comme l’expose Patrick Saultier, directeur général d’Île de Sein énergies. Cette société locale (dont les habitants sont actionnaires) entend développer « des énergies renouvelables terrestres et marines (vent, soleil, courants et marées…) » afin de viser « l’autonomie énergétique. » En s’appuyant sur les différents outils de « la transition énergétique », qu’il s’agissse de maîtrise des consommations ou d’un réseau énergétique intelligent. « Une île non connectée, du fait de la spécificité de son contexte énergétique, est un territoire d’expérimentation idéal », estime-t-il.
A ce jour, grâce à la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), les insulaires payent « l’électricité au huitième de son coût réel de production, celle-ci étant produit avec des groupes électrogènes et du fioul importé. Aujourd’hui, l’ensemble des français finance donc à grands frais la pollution sur l’île… » La part consacrée au fioul par la CSPE « est en hausse constante depuis sa
création », atteignant 1,65 milliard d’euros pour 2014. »
Pourtant, la règle des 30% contraint aujourd’hui le projet d’Île de Sein énergies, qui espère que la future «loi sur la transition énergétique» soit « l’occasion d’introduire les moyens de réaliser ce projet », donc d’augmenter ce pourcentage.
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