Saft a mis en place un dispositif de stockage d’énergie (Saft Li‐ion) d’un mégawatt qui « rend le réseau intelligent d’E.ON encore plus performant pour l’île de Pellworm », indique l’entreprise dans un communiqué. Il doit permettre « à la communauté de l’île d’augmenter son autoconsommation en sources d’énergie renouvelable locales etde réduire sa dépendance à la ligne électrique sous‐marine la reliant au réseau continental.
Avec 1200 habitants, l’île de Pellworm dispose d’une production annuelle « d’environ 21 GWh provenant d’éoliennes, de centrales électriques photovoltaïques et de centrales de production de biogaz, ce qui représente globalement trois fois plus que sa consommation annuelle (7 GWh). » En dépit d’un « nombre élevé d’appareils de chauffage à accumulation et de pompes à chaleur », les périodes de pointe rendent l’île dépendante du continent (avec deux câbles sous‐marins de 20 kV). Un projet pilote de « réseau intelligent » y est développé par E.ON, pour augmenter l’autoconsommation et réduire le transfert d’énergie vers le continent. « Il vise aussi à démontrer comment un réseau intelligent peut diminuer la charge sur l’infrastructure du réseau de Pellworm et sur le réseau électrique en amont créé par la pénétration croissante de la production d’énergie renouvelable à caractère variable. »