Dans un communiqué rendu public le 17 octobre, le Syndicat des énergies renouvelables s’élève vigoureusement contre le récent rapport du Centre d’analyse stratégique (CAS). Ce rapport met en effet en cause la filière photovoltaïque, estimant que « le solaire photovoltaïque émet plus de CO² qu’il n’en économise sur sa durée de vie ». Or, rappelle le SER, « toutes les études (…) démontrent qu’une installation solaire photovoltaïque raccordée au réseau rembourse l’énergie nécessaire à sa fabrication et à son installation dans une période de deux à quatre ans, selon l’ensoleillement du site : un kilowatt installé permet ainsi d’économiser entre 1,4 et 3,4 tonnes de CO² sur sa durée de vie. » Le SER estime que le CAS produit une « contre-vérité » qui « conduit à s’interroger sur la pertinence de l’ensemble de ses analyses. »
Curieusement, dans un communiqué publié le 18 octobre, le Centre d’analyse stratégique a contesté ces propos, indiquant que, dans son rapport, il « n’affirme nullement, comme le prétend, sans en apporter la moindre preuve, le communiqué du Syndicat des énergies renouvelables (SER) en date du 17 octobre, que le solaire photovoltaïque est « un émetteur net de CO2 et qu’il ne saurait, de ce fait, contribuer à la lutte contre l’effet de serre. »
Le CAS et le SER auraient-ils besoin d’un médiateur?