Nous publions ci-après une étude de Philippe Beyvin, associé à SEA conseil en stratégie, consacrée aux groupements d’achats pour les énergies en réseau.
L’étude s’attache aux différents types de groupements, qu’ils soient initiés par des entreprises (parfois dans plusieurs pays à la fois), des acteurs publics ou de simples particuliers.
Dans le cas des acteurs publics, l’auteur distingue plusieurs types de groupements:
« – National avec deux types de regroupements :
> Initiateur généraliste, spécialiste des achats : notamment avec l’UGAP qui a réalisé une campagne auprès de l’ensemble des acteurs de la commande publique;
> Initiateurs sectoriels : groupement sectoriels, notamment dans la santé (Uniha), bailleurs sociaux (pour les ESH).
– Régional avec 3 types de regroupements :
> Les Conseil régionaux : s’ils ne cherchent pas à fédérer au-delà de leurs compétences, les groupements concernent les consommations propres et les établissements qui relèvent de leurs compétences (et notamment les lycées),
> Les SDE : regroupements de plusieurs SDE entre eux (Région Aquitaine), regroupements à maille régionale par un SDE (SIPPEREC, Île-de-France);
> Les regroupements sectoriels : dans la santé à travers l’impulsion des ARS, des SDIS, des CCI.
– Départemental pour lequel peut appréhender 3 types de territoires différenciés et qui se segmentent en fonction de la densité de population et le poids des structures territoriales et au sein desquels le leadership des structures sur les questions énergétiques va être déterminant dans la constitution des groupements.
> Territoire à dominante rurale : pas ou peu de leaders départementaux, groupements par des Conseils généraux et par EPCI à fiscalité propre;
> Territoire mixte: création d’un groupement par Conseils généraux, par des Syndicats d’Énergies, par des EPCI à fiscalité propre,
> Territoire avec pôle urbain dominant: groupements initiés par les EPCI à fiscalité propre des pôles urbains (avec plusieurs configurations), par les syndicats d’énergies. »
Cliquez ici pour consulter l’étude (sur le site de SEA conseil).