Géraud Guibert a été nommé directeur du cabinet de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (arrêté du 18 mai 2012).
Enarque, Géraud Guibert est élu municipal et communautaire du Mans. il est membre du conseil national du Parti socialiste, animateur et porte-parole du pôle écologique du PS. il a été porte-parole d’Arnaud Montebourg, durant la campagne des primaires d’octobre 2011, puis chargé de la concertation avec les acteurs du nouveau contrat écologique dans l’équipe de campagne, est-il précisé sur son blog.
Géraud Guibert a un compte twitter (@geraudguibert) à partir duquel il a fait part de ses premières impressions:
« Émotion pour cette première journée au ministère de l’écologie, le sentiment d’un début de quelquechose… »
« Mais des bureaux de cabinet vides, pas d’équipe sortante, partie depuis longtemps, ni de tri sélectif, ni de voitures propres: surréaliste!! »
On trouve également une biographie un peu plus détaillée sur le site du PS :
« Géraud Guibert est né en 1956, il est élu municipal et communautaire du Mans, membre du Conseil national du Parti socialiste et porte-parole du pôle écologique du PS. Son parcours -1985 : Diplômé de l’ENA -1988 – 1993 : membre du cabinet de Pierre Bérégovoy, ministre des Finances puis Premier ministre. -1989 : premier mandat au conseil municipal du Mans -1997 à 2002 : conseiller de Laurent Fabius à la présidence de l’Assemblée nationale, puis conseiller chargé du développement durable -1997 – 2003 : Secrétaire national chargé des questions d’environnement et d’énergie – 2003 – 2004 : responsable à l’environnement au PS -2003 : Vice-président de la communauté urbaine du Mans Sa bibliographie -Le grand tournant énergétique. Éd. Syros, Paris, 1983. -L’utopie et la rose. Éd. Apogée, Paris, 2005. -Tous écolos… et alors. Les enjeux de la nouvelle scène écologiste. Éd. Lignes de repères, Paris, à paraître. »
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Nucléaire
Durant la campagne, sur son blog, il s’est exprimé sur la question de la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique, faisant part d’une « réalité qui s’impose: une proportion majoritaire des 58 réacteurs nucléaires actuellement en fonctionnement dans notre pays aura plus de 40 ans avant 2025. L’objectif de fermeture de 24 réacteurs d’ici là est donc la seule position responsable. L’alternative serait d’en prolonger certaines jusqu’à 60 ans, ce qui est tout sauf raisonnable pour des équipements dont la durée de vie initiale est de 30 ans. » Il se prononce aussi pour la « non construction de nouveaux réacteurs dans cette période (…) totalement cohérente avec la priorité donnée à la lutte contre le chômage, car la même somme investie dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables permet la création d’un nombre d’emplois beaucoup plus important. »
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Et pour commencer, un grand débat
« Nicole Bricq devra préparer dans les tout prochains mois le grand débat citoyen sur l’énergie (prévu pour la rentrée), qui doit aboutir au vote en 2013 d’une loi de programmation de transition énergétique », indique Enerpresse dans son numéro daté du 21 mai 2012. « Ni pro-nucléaire, ni antinucléaire, selon un spécialiste du secteur, elle devra préparer le démantèlement d’ici à 2017 des deux réacteurs de Fessenheim. Elle devra aussi favoriser la montée en puissance des énergies renouvelables en soutenant la création et le développement de filières industrielles dans ce secteur, comme l’a promis François Hollande dans son programme de campagne. Il faudra en outre développer l’efficacité et la sobriété énergétiques. »