En accord avec les villes d’Arcueil et Gentilly, le Sipperec a choisi Cofely réseaux pour « construire et exploiter le premier réseau géothermique au Dogger, créé ex nihilo en Île-de-France depuis une trentaine d’années. »
La concession, de 30 ans, vise la construction et l’exploitation d’un réseau de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) alimenté par géothermie. Baptisé Argéo, le réseau courra sur 13 km. Il « représente un investissement de premier établissement de 32,2 millions d’euros, soutenu financièrement par le fonds chaleur de l’Ademe – avec la région Île-de-France. Il disposera d’un « bouquet énergétique composé à 65 % d’énergie locale et renouvelable – la chaleur géothermale – et à 35 % de gaz naturel. » La puissance totale sera de 48 MW (16 MW en géothermie et 12 MW de pompes à chaleur), pour alimenter, « en chauffage et eau chaude sanitaire l’équivalent de 10.000 logements (en évitant) le rejet de 14.600 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère. »
Le délégataire a associé au projet Storengy (également filiale de GDF Suez) société « experte en forage. » Les travaux démarreront en mai 2013 pour une mise en service prévue en juin 2015.
Le Sipperec développe d’autres projets géothermiques en Ile-de-France (Bagneux, Rosny-sous-Bois et Noisy-le-Sec, Grigny…). « Cette création ex nihilo d’un forage au Dogger préfigure de nouveaux développements (…) conformément aux objectifs du Schéma régional climat air énergie (SCRAE) », précise le Sipperec.
