Dans sa lettre d’information aux salariés, baptisée « De mal en pis », Jean Pierre Vallery, délégué syndical central (FO) à GDF Suez, dresse un bilan pessimiste de l’évolution des activités du groupe en France, à travers « un tour d’horizon succinct des entités touchées par la crise gazière. » 

Le DSC indique que Storengy « a ses capacités de stockage à moitié utilisées », le site de Saint-Clair-sur-Epte étant « condamné. » Il pose la « question de la survie de Fos Tonkin », après qu’Elengy, filiale de terminaux méthaniers, y a perdu « son principal client (et que) les terminaux méthaniers tournent au ralenti. » 

Il évoque « un plan de réduction des effectifs sur le centre d’ingénierie » de GRT gaz, entre 2014 et 2020 (50%), avec 250 postes impactés, et « 10 % sur les régions (RRM/RCA/RVS/RNE) de 2014 à 2016, soit 160 postes. »

Il rappelle la fermeture des cycles combinés gaz, souligne la division par deux des effectifs de « Global énergie (les vendeurs des très gros clients gaz) », sans omettre d’évoquer le danger lié à la fin des tarifs réglementés du gaz pour « les 1000 salariés de «Entreprises et collectivités». La Direction envisage de filialiser cette
activité avec Cofely services », précise-t-il.

Le délégué syndical dénonce aussi des projets de réoganisation immobilière (« Vouloir faire déménager des salariés de Paris intra-muros à Bagneux relève de l’ineptie »), estime que « de nombreux salariés de tout niveau hiérarchique sont en souffrance quand ils ne sont pas en burn-out. La démotivation se développe de partout et chacun cherche des repères. »

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