Le 24 décembre dernier, deux jours après l’accident gaz survenu à Noisy-le-Sec, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, avait confié une mission à la direction de la Sécurité civile afin d’examiner « avec les différents opérateurs, les maîtres d’ouvrage et les collectivités locales (…) les raisons des dysfonctionnements constatés et proposer des solutions à mettre en oeuvre pour éviter que de tels accidents ne se reproduisent ».
Hier, mercredi 12 mars, elle a annoncé qu’une table ronde interministérielle se tiendrait prochainement. Y seront associés des représentants d’organismes publics et d’entreprises privées, soit « l’ensemble des acteurs concerné: le ministère de l’Ecologie, le ministère de l’Economie, Gaz de France, les organismes professionnels du bâtiment public, l’Association des maires de France », selon les indications du ministère l’Intérieur. Il s’agira de mettre en oeuvre des procédures visant à éviter tout risque d’explosion de gaz lors de travaux. « Tout doit être fait pour qu’un drame comme celui de Noisy-le-Sec ne se reproduise plus », a souligné Michèle Alliot-Marie.

Par ailleurs, une une information judiciaire pour « homicide et blessures involontaires contre X » a été ouverte ce jeudi 13 mars, pour déterminer les causes de l’explosion de gaz qui a entraîné la mort d’un pompier fin février à Lyon.

Voir notre bilan 2007 des explosions dues au gaz.
Consulter notre blog du 3 mars: 6.200 incidents gaz en 2007.