Pour Jean-Louis Borloo, interviewé ce matin sur Europe 1, le monde fait face à une « urgence climatique absolument majeure ». Et, pour illustrer son propos, il prend l’exemple d’un « jeune de 20 ans aujourd’hui, qui aura donc 30 ans en 2020 ». A cette date, « la calotte glaciaire, l’Arctique aura probablement disparu (c’est du moins assez probable), l’acidification des océans posera des problèmes halieutiques (les poissons) majeurs, les forêts, la forêt de Guinée équatoriale a déjà quasiment disparu, le lac Tchad est vide… Le problème du réchauffement climatique est un sujet majeur, un sujet mondial. C’est un sujet vital ». 
La question du réchauffement climatique agite également les esprits depuios l’annonce d’une éventuelle entrée de Claude Allègre au gouvernement, indique le Figaro: « Le ballon d’essai Claude Allègre au gouvernement est-il en train de se dégonfler ? Nicolas Sarkozy en a «toujours envie», assure son entourage. Testée depuis dix jours, et largement relayée par l’intéressé, l’hypothèse d’une nomination de l’ancien ministre socialiste à la tête d’un ministère couvrant l’industrie, l’innovation et la recherche suscite des résistances de plus en plus virulentes. À droite, bien sûr, mais surtout dans les milieux écologistes. Alain Juppé estime que l’arrivée de Claude Allègre constituerait un «contre-signal formidable» en raison des positions du scientifique sur le réchauffement climatique. «Si Nicolas Sarkozy veut se ridiculiser à huit mois du rendez-vous de Copenhague (le sommet sur le réchauffement climatique, NDLR), il peut nommer Claude Allègre», raisonne Jean-Marc Jancovici. Ce proche de Nicolas Hulot, très influent dans l’univers du développement durable – et notamment auprès de Martin Bouygues, l’ami de toujours de Nicolas Sarkozy -, résume l’état d’esprit de défenseurs du Grenelle de l’environnement : «Quand George Bush s’en va, Sarkozy nous parle d’Allègre ! Un négationniste en matière d’environnement», analyse ce dernier, pour qui Allègre est «le Faurisson du climat» ».

Côté Meeddat, on affiche plutôt une cetrtitude: « on sait que quoi qu’il arrive, en 2020, on aura des degrés en plus », a ajouté Jean-Louis Borloo.