A la suite des grèves (avec, à plusieurs reprises, des interruptions de service), ERDF et GRDF ont engagé des procédures disciplinaires à l’encontre de plusieurs salariés. Quatre d’entre eux viennent d’être licenciés, a fait savoir la CGT, par le biais de Marc Courdès, responsable régional Midi-Pyrénées; trois travaillaient chez ERDF (leur lettre de licenciement mentionnait la « participation à un mouvement violent ayant provoqué des dégradations de matériel », a indiqué Marc Courdès), un chez GRDF (dans son cas, il s’agissait d’un « abandon de poste »).
Dans un communiqué, le syndicat évoque des mesures « sans précédent depuis la guerre froide », estimant que le « personnel est en légitime défense ». De fait, le syndicat n’exclut pas d’éventuelles coupures qui pourraient toucher les usagers: « les agents s’excusent des conséquences que pourront avoir leurs actions sur les usagers », même si ce sont, a priori plutôt les entreprises qui seraient visées. La CGT « n’exclut aucune initiative, telle une occupation de postes de distribution avec des coupures éventuelles chez des utilisateurs industriels ».
Interrogé par l’AFP, Marc Courdès a indiqué que son syndicat irait « aux prud’hommes même si cela entraîne des procédures pendant des années jusqu’en cassation ». Charles Chambard, directeur régional clients-fournisseurs d’ErDF, a fait savoir à l’AFP qu’il ne ferait « pas de commentaire sur les procédures en cours », précisant que « chez EDF (sic), il existe des recours internes possibles, même après une lettre de licenciement ».