Il s’appelle Jay Inslee, il est représentant démocrate au Congrès et il veut instaurer un tarif de rachat, pendant 20 ans, pour favoriser l’essor des énergies renouvelables. Nom du projet de loi: Renewable energy jobs and security act, co-signé par Jay Inslee (Washington), Bill Delahunt (Massachussets), Jim McDermott (Washington) et Mike Honda (Californie).
Ce tarif concernerait les petites installations (20 MW maximum). Il permettrait de sécuriser les producteurs d’énergies renouvelables, aujourd’hui tiraillés entre des incitations fédérales d’une durée deux ans (donc pas forcément très incitatives…) et des politiques sensiblement différentes d’un Etat à l’autre. Plusieurs Etats ont ainsi mis en place des Renewable portfolio standards (RPS) contraignants qui ont favorisé l’essor des énergies propres, dont la croissance est désormais particulièrement vive outre-Atlantique.
Le texte vise aussi à assurer la connexion aux réseaux.
Jay Inslee se réfère au mécanisme de rachat mis en place en Allemagne. Pas totalement par hasard: l’essor industriel « vert » qui en résulte n’est pas anodin, surtout au regard d’un marché « en croissance rapide ». Le représentant démocrate évoque « le coût de l’inaction face au réchauffement climatique » et met en avant l’opportunité d’aider les entrepreneurs américains à répondre à la « demande des Américains pour des technologies énergétiques propres, ici, aux Etats-Unis ». Et d’évoquer des centaines de milliards de dollars d’investissement dans les décennies à venir…
Même son de cloche chez Bill Delahunt pour qui « il est temps que les Etats-Unis deviennent les leaders de la nouvelle économie liée aux énergies propres » (new ‘clean energy’ economy).
Consulter le communiqué sur le site de Jay Inslee (en anglais).
Consulter le Renewable energy jobs and security act (document PDF, 34 pages).