En 2015, les EnR se développent au rythme de 2014, c’est-à-dire à un rythme insuffisant pour que la France tienne les objectifs des lois Grenelle et transition énergétique. C’est ce qu’indique entre les lignes l’évolution des sites de production en France entre le 1er juillet 2014 et le 30 juin 2015, présentée par les acteurs des réseaux (ERDF, RTE, l’ADEEF) et le Syndicat des énergies renouvelables. 

En électricité, la puissance installée « s’élève à 42.582 MW, dont 60% est issue du parc hydraulique. Du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015, les énergies renouvelables ont couvert 19,3 % de la consommation électrique française. »

La croissance est surtout tirée par les filières éolienne et photovoltaïque (avec 1.913 MW supplémentaires), lesquelles « représentent désormais un tiers des capacités de production. » Le parc éolien affiche une puissance raccordée de 9.769 MW, qui lui permet de couvrir 3,7 % de la consommation électrique. Les signataires du communiqué font état d’une « simplification des procédures administrative » assortie à « la stabilisation » du cadre tarifaire, qui favorisent « depuis plus d’un an, la reprise du rythme des raccordements annuels. »

Toujours en net dévelopement, le parc photovoltaïque français, avec 330.000 installations, et 5.702 MW, représente 1,4 % de la consommation électrique.

En progression de 6%, « le parc de la filière bioénergies électriques s’élève à 1693 MW. Il se compose d’installations fonctionnant majoritairement à partir de déchets ménagers, mais aussi de biogaz, de bois-énergie et autres biocombustibles renouvelables, ainsi que de déchets de papeterie. »

Seul le parc hydraulique reste stable (25.418 MW de capacités installées), pour une production représentant 12,9 % de la consommation.

– Cliquez ici pour télécharger le « panorama de l’électricité renouvelable au 30 juin 2015 » (PDF de 16 Mo);
– ou ici si vous vous contentez, tss tss, de la synthèse.