Selon les Echos, « la syndication générale du crédit de 11 milliards de livres accordée à EDF pour financer le rachat de British Energy peine à se boucler ». Le quotidien indique que les sept banques* qui garantissent le prêt nécessaire à l’opération vont devoir conserver leurs tickets plus longtemps que prévu. Ces derniers jours, les banques auraient eu des difficultés pour trouver des établissements prêts à venir dans la syndication générale. Sans pour autant remettre en cause l’opération, précise le journal, puisque, souligne EDF, les sept banques se sont engagées.
Les Echos rapporte également qu’EDF est déjà virtuellement le premier actionnaire de British Energy. « Fin septembre, il avait amassé 26 % des titres en circulation et disposait, par ailleurs, de l’engagement de deux actionnaires clefs, l’Etat britannique et le fonds Invesco, ce qui lui assurait au total plus de 65 % du capital. Il lui en faut 75 %, voire seulement 50 % s’il le décide, pour réussir l’opération ».
Les services européens de la concurrence se donnent jusqu’au 8 décembre pour examiner le projet de rachat de British Energy par EDF, a fait savoir la Commission européenne sur son site internet, ce mardi 4 novembre.
Et aussi…
EDF et l’allemand RWE feraient partie des favoris pour la privatisation des fournisseurs d’énergie néerlandais Essent et Nuon, selon the Times. Cette cession de la partiipation des collectivités locales néerlandaises représente quelque 16 milliards d’euros: 10 milliards d’Euros pour Essent (vente gérée par Citigroup), 6 milliards pour Nuon (vente gérée par Goldman Sachs).
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* BNP Paribas, Société Générale, Calyon, HSBC, Royal Bank of Scotland, Barclays Capital et le japonais Mitsubishi UFJ.