La nouvelle journée de mobilisation des salariés d’ERDF et GRDF s’est traduite par un taux de grévistes de 8,35%, mardi 19 mai en fin de matinée. Selon les direction des deux distributeurs, il n’y a pas eu « de coupures sauvages » d’électricité ni de gaz.

Les syndicats avaient cependant fait savoir que cette journée de mobilisation n’entraînait pas forcément de grève et devait être déclinée de manière différente d’une région à l’autre.
Ainsi, une « opération escargot » a été organisée entre la porte de la Chapelle et la porte Maillot (périphérique de Paris), tandis qu’un « train bleu de véhicules » était attendu à 14 heures, entre la rue Philibert Delorme (ancien siège de Gaz de France) et la rue de Wagram (siège social d’EDF).

Les négociations se sont achevées 25 avril sur une offre des représentants patronaux de revalorisation de 2,3 % des bas salaires ainsi que 0,3% d’augmentation du Salaire national de base (SNB), auxquelles s’ajoute 0,6% en fonction de l’ancienneté. Les syndicats demandent une augmentation de 5% du seul SNB, au niveau de la branche.

Hier, 18 mai, dans le Vaucluse, les grévistes ont coupé l’électricité durant environ deux heures, entre 5h30 et 7h30, à près de 21.000 clients entre Tarascon et Avignon. Ils ont également « basculé » en heures creuses quelque 60.000 foyers de Bollène aux Saintes-Marie-de-la-Mer.

Selon infosjeunes.com, « une centaine de salariés du réseau transport électricité (RTE) et d’ErDF ont réussi à pénétrer dans un centre électrique à Morcenx dans les Landes. Ils menacent de couper le courant dans le Sud de la France ».

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A Caen, Patrice Faucher (CGT), demande « la nomination d’un médiateur pour que des négociations puissent repartir au niveau national »

Voir la vidéo de Citizen TV.