Cette fois, les années 60 et le tigre dans le moteur semblent définitivement ringardisés. L’université de Warwick (Grande-Bretagne) change radicalement le concept en mettant un potager non pas dans le seul moteur, mais dans la voiture elle-même. Ce bolide, capable de rouler à plus de 230 km/h, a en effet été conçu et réalisé à partir de fruits et légumes. Une sorte de Formule 1 (ou F3) à la Arcimboldo…
La voiture est composée de fibres végétales mélangées à des résines. Le volant est à base de carottes, l’aileron avant est un dérivé de patates, les flancs sont fabriqués avec des bouteilles recyclées (le potager et quelques détritus ménagers, donc). Le siège? Du soja. Et les freins? Fabriqués en noix de cajou (quel gâchis…).
Eco F3, c’est son nom, utilise des lubrifiants à base d’huile végétale. Et son moteur à biodiesel peut se nourrir d’huile végétale ou de… chocolat. Ou plutôt d »huile de cacao raffinée. Un petit souci d’ailleurs car celle-ci ne figure pas dans la liste de carburants autorisés pour les championnats de Formule 1. Pour s’opposer à Ferrari, les chercheurs de l’Université de Warwick espèrent que le règlement sera adapté, histoire qu’ecoF3 soit alignée sur la ligne de départ.
On nuance un peu: le châssis provient d’une Lola F3 standard et la colonne de direction est fabriquée avec un plastique dérivé de fibre de carbone.
Consulter le descriptif d’EcoF3 sur le site de l’Université de Warwick.
Télécharger le communiqué de presse (en anglais).