La préfecture du Nord a donné son accord à la construction d’un parc de quatre éoliennes situé dans la commune de Lauwin-Planque, à proximité de Douai. L’énergie produite sera exploitée par Ecotera, une société lilloise. Les éoliennes implantées culmineront à 150 mètres, pour une production nominale de 3 mégawatts (MW). « Les rotors tourneront en moyenne 80 % de l’année. Leur rotation est régulière (16 tours/minute maximum), toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, mais chaque éolienne tourne de manière décalée de sa voisine », écrit Ecotera dans l’étude d’impact. Le chantier devrait se terminer début 2011.

Et pendant ce temps…
Les opposants aux éoliennes ne désarment pas. Dans un communiqué, la Fédération environnement durable a estimé que l’Etat français économiserait 2,5 milliards d’euros par an en renonçant au programme de développement de l’énergie éolienne. Ce sont les prévisions liées au Grenelle de l’environnement qui font bondir l’association: la construction de 25.000 mégawatts éoliens à l’horizon 2020 « entraînera une facture de 2,5 milliards d’euros par an de fonds publics », estime-t-elle.
Elle estime en outre que l’électricité d’origine éolienne « est condamnée à rester confidentielle quand bien même des investissements colossaux ainsi que le sacrifice du patrimoine culturel et naturel (seraient) consentis ». Pour appuyer ses dires, elle se réfère à la récente étude de l’Institut Montaigne ainsi qu’à une analyse de la situation allemande, où « le vent n’a produit que 7,2 % de l’électricité en 2007 ». Sur son site, la FED publie d’ailleurs une étude, Démonstration de l’impasse de l’éolien en Allemagne, qu’elle qualifie de « document majeur ».