Nous publions ci-après des extraits du déjeuner-débat «Quelle place pour le biogaz dans le futur mix énergétique?» organisé par Methalliance, dans le cadre du Débat national sur la transition énergétique, le 26 mars 2013.
Le compte-rendu des débats est à télécharger ici.
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Extraits
« « Les acteurs de la filière considèrent que le potentiel d’injection de biogaz dans les réseaux est de l’ordre de 5 à 7 térawattheures pour les réseaux de distribution de gaz et de 3 térawattheures pour les réseaux de transport de gaz »
« Plus de 300 projets d’injection ont trait à l’injection de biogaz dans les réseaux de distribution de gaz et une centaine à l’injection de biogaz dans les réseaux de transport de gaz »
« Une cinquantaine d’études de faisabilité de projets d’injection ont été signées »
Naïma IDIR, Directrice adjointe des Infrastructures et des réseaux de gaz, Commission de régulation de l’énergie (CRE).
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« J’ai la volonté de voir notre situation évoluer. Je suis convaincu que, d’ici aux dix prochaines années, les systèmes traditionnels de traitement des déchets ménagers verront une évolution considérable »
« Plusieurs problèmes doivent être réglés : la complexité des normes, tout d’abord, les cas de délocalisation des déchets, également, et la possibilité de créer des emplois dans le domaine du traitement des déchets »
« Nous devons faire un véritable effort d’harmonisation des règles à l’échelle européenne »
Gérard MIQUEL, Sénateur du Lot, Président du Conseil général du Lot, Vice-président du Groupe d’études du Sénat sur la gestion des déchets
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« Cette filière peut permettre d’après nos estimations, la création entre 5 et 10 000 installations à l’horizon de 2030. Cela constitue un marché important de construction, de maintenance et d’exploitation et il est essentiel de réfléchir à la manière dont nous pouvons, ensemble, développer nos forces pour répondre aux besoins de ces marchés à venir »
« Le rôle de plates-formes d’expérimentation est important dans la construction du modèle français »
« Il est indispensable d’avoir une plate-forme qui nous permette de nous approprier des savoir-faire et de former des acteurs, ce qui permettra de développer la diffusion de technologies »
Marc CHEVERRY, Chef du service prévention et gestion des déchets, ADEME »