Les contrats de service public d’EDF et de Gaz de France sont en cours de renégociation. Ces contrats signé entre les entreprises et l’Etat définissent les missions de service public (péréquation, sécurité d’approvisionnement, etc.) et précisent leur financement.
La CGT a rendu publiques 11 propositions pour contribuer à l’élaboration de ces textes.
Ces onze propositions portent sur la sécurité, le maintien des tarifs réglementés d’électricité et de gaz, l’instauration d’un véritable droit à l’énergie ou encore la garantie de structures de proximité. Détail.

Réseaux
Pour la CGT, il importe d’élaborer un « plan d’urgence d’investissement dans les réseaux de distribution (électricité et gaz) visant l’amélioration de la qualité du service public ». A cela s’ajouterait « un plan d’investissement à hauteur des besoins dans les réseaux de transport ».

Tarifs réglementés
Le syndicat plaide pour un « véritable droit à l’énergie pour l’électricité, le gaz, le pétrole et le bois financé par l’ensemble des entreprises du secteur énergétique et l’arrêt immédiat des coupures pour les démunis ». Pour les tarifs réglementés, elle propose de supprimer la date butoir de 2010, qui verrait le début de leur disparition. Elle invite également les pouvoirs publics à réfléchir à « la mise en place d’une «commission nationale des tarifs», composée de façon pluraliste chargée de faire la transparence sur les tarifs administrés du gaz et de l’électricité en veillant à intégrer les besoins d’investissement de long terme dans le domaine des infrastructures gazières et des moyens de production d’électricité ».

Investissements et ressources humaines
La CGT estime nécessaire de maintenir « dans chaque département (des) structures de proximité électricité et gaz, dotées des moyens humains et financiers nécessaires pour répondre aux exigences du service public ». Des efforts en termes de personnel seraient également « pour progresser dans les domaines aussi larges que l’amélioration de l’efficacité des énergies, la gestion des déchets nucléaires, les énergies renouvelables, la séquestration du CO2 ». En termes sociaux, elle souhaite que soit reconnue « la pénibilité et (les) difficultés d’exercice des métiers dans certaines circonstances et certains lieux ».

Enfin, elle invite l’opérateur historique à « rechercher le renouvellement de ses concessions hydroélectriques par des offres de qualité », afin d’éviter la « dispersion de cet outil de production » sur le territoire.

Lire le communiqué de la CGT mines énergie.