La première pierre de la nouvelle Cité des arts et de la culture de Besançon a été posée 4 mai dernier. Il s’agit de la première commande publique française à l’architecte japonais Kengo Kuma, dont le travail s’inspire de la tradition japonaise en la réinterprétant, tout en accordant une place primordiale à la nature dans ses réalisations.
C’est également le premier bâtiment culturel de cette importance à s’inscrire dans le dispositif du label BBC Effinergie.
Destinée à abriter le conservatoire à rayonnement régional (CRR) du Grand Besançon et le Fonds régional d’art contemporain (Frac), sur 11.000 m² environ, la Cité des arts et de la culture ouvrira ses portes début 2013. Elle sera située au pied de la citadelle de Vauban, à l’emplacement de l’ancien port de commerce.

A l’initiative de ce projet, on trouve le Conseil régional de Franche-Comté, le Grand Besançon et la ville de Besançon qui souhaitaient disposer d’un grand pôle culturel. Ses promoteurs soulignent qu’il s’agit d’un « des plus importants chantiers d’équipements culturels en France actuellement ».
D’un point de vue environnemental et énergétique, la future Cité des arts et de la culture affiche à la fois production d’énergie (avec l’installation de  1.200 m² de panneaux photovoltaïques sur sa toiture monumentale) et maîtrise de sa consommation – grâce notamment à une pompe à chaleur qui servira à réchauffer et/ou rafraîchir le plancher en utilisant la nappe phréatique du Doubs. Il est précisé qu’il n’y aura quasiment pas de recours à la climatisation, grâce au « renouvellement naturel de l’air intérieur ». L’isolation thermique et phonique est renforcée, la gestion des eaux pluviales est prévue.

Le montant total de l’opération est de 46,4 millions d’euros. Outre la participation des trois maîtres d’ouvrages, le bâtiment bénéficie du soutien financier de l’État, de l’Europe, de la DRAC de Franche-Comté, du Conseil général du Doubs et de l’ADEME.

Caractéristiques techniques
Matériaux : bois, aluminium et verre…
Consommation d’énergie du bâti: entre 85 et 90 kWh/m².an (soit entre 60 et 65 en déduisant environ 25 kWh/m² par an de production photovoltaïque).

Cui cui
Il est prévu de préserver une colonie nicheuse d’hirondelles avec la mise en place de structures artificielles.

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Crédit photo: Kengo Kuma & associates.