Le 13 septembre 2016, la communauté d’agglomération du grand Paris sud a délibéré en faveur d’une « nouvelle délégation de service public pour la gestion du chauffage urbain » dans les trois communes d’Evry, Courcouronnes et Ris-Orangis, « à compter du 1er janvier 2017 », assortie d’un mix intégrant à terme 80% d’énergies renouvelables.
La DSP qui courait « jusqu’au 31 décembre2017 (…) a été résiliée par anticipation pour intégrer des énergies renouvelables et maîtriser la facture des usagers. » Les EnR permettront aux consommateurs de « bénéficier d’une TVA réduite. » Sans oublier de les prémunir d’une « éventuelle hausse des tarifs du gaz. »
Deux sources d’approvisionnement sont prévues:
– « le raccordement au centre de tri de Vert le Grand qui réceptionne les déchets des conteneurs de collecte sélective, sera la principale source de chaleur basée sur les énergies renouvelables et de récupération »;
– S’y ajoutera de la chaleur géothermique captée dans « la nappe du Dogger, entre 1500 et 2000 m de profondeur (…). Cette technologie pourrait être utilisée dans le cadre de cette DSP de façon complémentaire. »
Gestion améliorée du futur réseau
Le grand Paris sud entend développer cette infrastructure, en y intégrant notamment la Zac du Grand stade de rugby de Ris-Orangis, en optant pour le classement du réseau de chaleur (« dès le passage aux énergies renouvelables, les nouveaux bâtiments et les bâtiments faisant l’objet d’une lourde réhabilitation devront s’y raccorder. ») et en opérant un passage en « basse température pour améliorer la performance énergétique des ouvrages, et permettre un meilleur rendement en production et en distribution, et donc un impact environnemental réduit. »
Cliquez ici pour lire le communiqué.