Gaz de france devra se soumettre à une nouvelle enquête publique pour mener à bien son projet de centrale thermique près de Saint-Brieuc. La préfecture des Côtes-d’Armor a en effet annoncé hier, 18 juin, qu’une nouvelle enquête serait organisée l’automne prochain.
La première avait en effet mis en évidence l’existence d’une « zone humide » écologiquement sensible sur le site choisi. En février dernier, le commissaire-enquêteur avait rendu un avis favorable, assorti de réserves, portant notamment sur la question de l’eau. D’où une étude d’impact écologique réalisée par Gaz de France qui a conduit le groupe à déposer un « complément de dossier ». La préfecture souhaitant « que la procédure soir complète et transparente » a dès lors décidé de soumettre ce dossier à une nouvelle enquête publique, laquelle se déroulera « après la période des vacances d’été ».
Le projet de centrale thermique de GDF, retenu par RTE (réseau de transport d’électricité) à l’issue d’un appel d’offres lancé en 2006, est d’une capacité de 230 MW. L’implantation est prévue à Ploufragan. La centrale fonctionnerait au gaz et éventuellement au fioul. Pour Gaz de France, c’est l’unique moyen de « produire 120 MW en 14 minutes », dans une région victime d’un déficit de production et de problèmes sur le réseau. La centrale est « censée éviter d’éventuelles coupures d’électricité en Bretagne à l’horizon 2010 », indique l’AFP.
Lire notre précédente actualité: la centrale de Ploufragan est-elle nécessaire?