Dans un communiqué, L’Anode a précisé sa position sur le projet de décret fixant les modalités de détermination du prix de l’ARENH.

Elle approuve « le choix de la méthode de calcul dite «Champsaur» », mais « met en garde sur le fait qu’une parfaite mise en oeuvre de cette méthode, ne saurait se faire sans la juste prise en compte de certains éléments constitutifs du prix :
– sur la constitution des actifs dédiés au démantèlement: la méthode ne doit prendre en compte que les charges non déjà couvertes par le passé, et non pas 15/40ème comme proposé,
– sur les capitaux restant à amortir : l’Anode considère que la part des investissements non amortis à la date de fin de la période prévisionnelle d’ARENH (ie. 2025), soit environ 3 Mds€,  n’ont pas vocation à être couverts par l’ARENH,
– sur la part des investissements de grand carénage liée à la prolongation de la durée de vie des centrales : il est indispensable de ne faire porter sur l’ARENH que la proportion de ces coûts portant leurs fruits sur la période de régulation, et non pas la totalité d’entre eux. »

L’Anode plaide pour une prise en compte « correcte » de ces charges, craignant une « sur-rémunération de l’opérateur historique. » pour l’Anode, le prix actuel « de 42 €/MWh est largement suffisant pour couvrir les coûts tels qu’exposés dans la loi NOME. » Elle plaide pour la stabilité de ce prix « durant toute la période transitoire, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2015. »

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