Auditionné par la Commission d’enquête relative aux coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire, à la durée d’exploitation des réacteurs et à divers aspects économiques et financiers de la production et de la commercialisation de l’électricité nucléaire, Fabien Choné, président de l’ANODE (Association nationale des opérateurs détaillants en énergie), a déploré que Linky ne prenne pas en considération l’Arenh et le mécanisme de capacité.
Rappelant que le cahier charges du compteur évolué Linky avait été élaboré en 2007, Fabien Choné a souligné que ces deux outils avaient été introduits depuis. De fait, « Linky ne prévoit pas de mesurer les consommation qui donnent droit à l’Arenh ou au mécanisme de capacité », a-t-il observé. En conséquence, a-t-il regretté, sur les 20 millions de consommateurs ayant souscrit des « tarifs réglementés de base », c’est-à-dire hors tarifs spécifiques (heures creuses…), « pour mesurer les droits à l’Arenh et au mécanisme de capacité, on continuera à utiliser un profilage qui va foisonner les comportement de ces consommateurs. »
Il aurait été utile que le compteur « enregistre specifiquement ces index car ils auraient pu alors être utilisés par les fournisseurs pour optimiser la consommation. » A titre d’exemple, il a cité un consommateur avec le chauffage électrique, qui aurait des « obligations de capacités très importantes. On ne le saura pas et il sera traité de la même manière qu’un autre consommateur. C’est regrettable. »