Vous vous souvenez du lancement de « passe à la maison » par Gaz de France?
De l’eau fusionnelle a coulé sous les ponts mais la série continue sur le web. Petit aperçu des six premiers épisodes.

Dans le premier, GDF Suez lutte contre la transpiration des ados.
« Avec nos nouveaux panneaux solaires, plus le chauffe-eau solaire, s’extasie la maman face à son fils, glandeur sudoripare, chacun aura droit à une douche bien chaude… et pour pas cher, hein. » Hélas, Dolto n’est plus là pour en débattre avec Naouri.

Episode 2: maman et sa fille s’échangent des vêtements tout en discourant sur la difficulté existentielle de la vie de fille (c’est-à-dire l’achat de fringues). « Ce qui serait bien, énonce maman,c’est un prix fixe pour les fringues pendant deux ans, comme le gaz naturel… »
Et les soldes, alors?

Puisque les fringues sont l’apanage des dames, il est normal que la gestion des factures revienne au papa et c’est l’épisode 3. Le papa, donc, est en extase devant son ordinateur à l’idée de pouvoir recevoir sa facture par mail. Ca lui permet de sauver la planète sans sortir de sa cuisine.

Ambiance Maharishi Mahesh Yogi pour le quatrième épisode, entièrement consacré à la méditation transcendentale. « Imagine qu’on est au pied de l’Himalaya, l’air est pur, l’énergie est positive… »
Positive? Vous voulez dire Poweo, l’énergie positive? Chez GDF Suez, on l’imaginait plutôt créative… Mais bon, c’est ainsi:  « Cherche ton énergie positive, minou », lance maman à papa. Un yéti apparaît.

L’épisode 5, baptisé le grand bleu, tranche singulièrement avec le troisième. Plus question de préserver l’environnement ici puisque, ado oblige, on se douche sans modération: « avec une chaudière au gaz naturel, de l’eau chaude, on en a autant qu’on veut. »

Vient l’épisode 6 où la famille, ados compris, s’adonne au jeu des métiers. Devant sa famille ébahie, le père, dans une séquence tellement improbable qu’elle relègue tout l’oeuvre de Luis Bunuel au rang de facétie potache, mime le métier de « technicien ès diagnostic qualité Dolcevita ah ah ah » car « c’est un métier, ça, un vrai. »

A suivre puisque il nous est annoncé un nouvel épisode chaque semaine.
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