Après la FNCCR qui, le 23 février dernier, se félicitait du maintien des tarifs régulés, les voix se font nombreuses pour inciter les petits consommateurs à conserver précieusement le bénéfice desdits tarifs. L’UFC Que Choisir a rouvert le bal fin mai, relayée bientôt par les fédérations CGT et CFDT de l’énergie. Pour cette dernière, la concurrence voulue par l’Union européenne, qui s’oppose au maintien des tarifs régulés, est contre-productive. La  CFDT insiste sur une « logique de service public qui résulte d’une recherche de production, de transport et de distribution de l’électricité au moindre coût », arguant qu’elle « a vocation à protéger chaque client domestique des aléas du marché ». De son côté, Attac lance une campagne (a priori un peu tardive…) « pour arrêter le processus de libéralisation de l’électricité, défendre les tarifs réglementés et le droit d’accès à l’énergie », assortie d’une pétition papier et en ligne.

Enfin, dans un entretien aux Echos, Reine-Claude Mader, présidente de l’association Consommation, logement, cadre de vie, conseille aux particuliers « de ne pas changer d’offre (…) pour l’instant ». Cette position, prudente mais moins vindicative que celle de l’UFC-Que Choisir, s’explique par le fait que la CLCV n’a « jamais pris position contre l’ouverture à la concurrence », déplorant seulement le caractère irréversible de l’abandon des tarifs régulés. Autre sujet de regret pour l’association : la difficulté de comparaison des offres qui « ne sont pas normalisées » et imposent au consommateur une forme d’expertise qu’il n’a pas.
Lire le communiqué de la CFDT Energie.
Consulter la rubrique énergie de la CLCV.

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