« Dans le Finistère, économiser le CO2, ça rapporte! » Tel est le slogan adopté par jeune entreprise brestoise, la société 450, qui a mis au point, avec l’aval du Gouvernement une nouvelle « monnaie » pour lutter contre le réchauffement climatique. Il s’agit de transformer « le CO2 économisé par chaque ménage, entreprise ou collectivité en une nouvelle monnaie. » Un compte épargne CO2 a été créé (avec le Crédit mutuel Arkéa) afin de « récompenser les efforts réalisés par tout un chacun », qu’il s’agisse la consommation d’énergie « du logement (changement de chaudière, travaux d’isolation…) ou de changer de mode de transport. Des initiatives pouvant être menées à plus grande échelle par les entreprises et les collectivités. »

Comment ça marche?

Au moment de l’ouverture du compte, 450 calcule le bilan carbone du titulaire. « Ce bilan est basé sur ses relevés de consommations, la qualité de l’isolation de son logement ou encore les modes de transport qu’il utilise au quotidien. » Puis ses initiatives de réduction des émissions « génèrent un « crédit » de CO2 qui est versé sur le compte ». L’opéraon est accessible à tous, les Finistériens, département pilote oblige, bénéficiant d’un bonus de 400 kg de CO2 « offerts à chaque ouverture de compte. »

Les kilos de CO2 peuvent ensuite être transformés « en espèces sonnantes et trébuchantes (la tonne de CO2 est valorisée, en 2013, à 52,64 €) » mais aussi être échangées ou « bénéficier d’offres spéciales auprès des partenaires de 450… »

L’opération est soutenue par Michel Rocard et Nicolas Hulot.

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Photo: De gauche à droite, Jean-Pierre Denis, président du Crédit mutuel Arkéa, Jean-Luc Baradat, PDG de la société 450, et Michel Rocard.