Une convention de financement de 18,5 millions d’euros sur 6 ans a été signée par l’État et l’Institut photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF), le 29 octobre 2013, autorisant le démarrage effectif de ses travaux. Doté d’un budget global de 150 millions, l’IPVF a été créé à l’initiative de Total et d’EDF, du CNRS et de l’École polytechnique, associés à Air liquide, Horiba Jobin Yvon et Riber. Jean-François Minster, directeur Scientifique de Total qui en assume la présidence, indique dans le communiqué que l’IPVF entend « faire de la France un leader mondial de l’énergie solaire, et de dessiner le paysage photovoltaïque du futur. Il faut accompagner la transition énergétique en accélérant le développement de solutions économiques et efficaces. »

Cinq programmes de recherche sont prévus:
– matériaux pour les cellules silicium à haut rendement;
– cellules à base de chalcogénures en couches minces à haut rendement;
– nouveaux concepts pour un photovoltaïque compétitif;
– programme transversal sur les caractérisations avancées, la théorie et la modélisation;
– programme dédié à l’analyse des impacts environnementaux.

La construction de l’IPVF démarrera « courant 2014 sur le campus de Paris-Saclay. En 2016, l’Institut devrait réunir près de 200 chercheurs des entreprises privées et centres de recherche publics partenaires et il accueillera des enseignants et des étudiants de niveau master et doctorat. » Par la suite, des partenariats sont attendus avec les « pôles de recherche du plateau de Saclay, les grands industriels mondiaux du secteur solaire et les PME-PMI d’Ile-de-France. »