En déplacement dans la Manche, François Hollande a lancé un « appel à projets pour des fermes pilotes d’hydroliennes au large des côtes normandes et finistériennes, » rapporte l’AFP. En se rendant sur un des quais du port de Cherbourg, le Président de la République « s’est fait présenter un prototype d’hydrolienne, grosse turbine sous-marine destinée à exploiter l’énergie des courants pour produire de l’électricité. » L’appel à projets sera publié demain, 1er octobre, au Journal officiel.
Cet appel à manifestation d’intérêt « portera sur quatre fermes pilotes, de 4 à 10 machines chacune », réparties dans « deux zones à fort potentiel, le raz Blanchard, à l’ouest de la presqu’ïle du Cotentin, et le passage du Fromveur, en Bretagne », précise le quotidien Les Echos. Une enveloppe de 120 millions d’euros de subventions est prévue. L’électricité produite sera achetée par EDF au prix de 173 euros par mégawattheures, via la CSPE.
Immédiatement, dans les montagnes de Cherbourg, le chant joyeux de l’hydrol s’est fait entendre.
En outre, GDF Suez et Alstom ont signé un accord de collaboration portant sur l’étude de l’intégration de l’hydrolienne développée par Alstom, à la ferme du raz Blanchard, en complément des turbines Voith.
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Mais, du côté de Robin des bois, l’heure n’est pas à l’enthousiasme. L’association a dénoncé « la dernière née des lubies énergétiques issues de l’alliance des multinationales du mégawatt et des écolos brevetés transition écologique. » Les hydroliennes exposeraient « l’environnement, les poissons, les crustacés, la faune et la flore benthique et les mammifères marins à des pollutions et nuisances supplémentaires : bruit, mutilation, pertes d’huile, câblages électriques, destruction de l’habitat. »
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Crédit photo: DCNS
