Un coup de pouce informatique pour fermer Fessenheim? La société Oreka sud annonce le lancement d’un logiciel de simulation en 3D, Demplus, destiné aux « acteurs de la maintenance, de la rénovation et du démantèlement des installations nucléaires. » Cité dans le communiqué, Luc Ardellier, président de la start‐up française (gardoise plus précisément) qui a mis au point ce logiciel, précise qu’il permettra de « simuler le démantèlement complet d’une installation » avec pour effet « de réduire le coût des opérations, d’améliorer la sécurité et de mieux gérer les déchets. » Le logiciel n’a « aucun équivalent aujourd’hui », estime-t-il. L’outil a été mis au point avec l’appui du CEA de Marcoule et de Fontenay‐aux‐Roses.

Pour le néophyte, l’explication a des allures de jeu vidéo: « un opérateur ou un robot représenté par un avatar évolue dans une installation nucléaire en 3D. Il réalise toutes les opérations qui sont liées à la fin de vie de l’installation : découper, assainir, démonter, contrôler, réduire la taille des déchets, etc. » Avec la méthode Sim City puisqu’il calcule également « toutes les conséquences d’une décision : coûts financiers, risques nucléaires (dosimétrie), délais de réalisation, types et quantité de déchets. » Et il y a même des soluces: « en simulant plusieurs scénarios alternatifs, et en calculant toutes les conséquences de l’évolution de tel ou tel paramètre, l’opérateur est à même de définir le scénario d’intervention optimal. »

Les avantages sont multiples: meilleure gestion des déchets, travail collaboratif, formation… Pour Luc Dardellier, Demplus devrait rapidement devenir « un outil de décision incontournable pour les acteurs du nucléaire. »

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