Dans un communiqué, l’Association française de l’éclairage a fait part de ses « réserves » sur « les «diagnostics» aériens » proposés aux mairies et collectivités, qu’elle qualifie de « coûteux (et) sans aucune utilité démontrée dans le domaine de l’éclairage. »
L’AFE fait état d’un marché des diagnostics énergétiques opaque, dans lequel « peu de décideurs possèdent les informations nécessaires pour s’y retrouver », ce qui se traduit par « beaucoup d’argent dépensé pour une efficacité non prouvée. » Elle met notamment en cause les relevés aériens nocturnes. Selon l’AFE, « aucune étude aérienne ne peut, à l’heure actuelle, apprécier la «pollution lumineuse» et encore moins poser les bases d’un investissement judicieux sans intégrer les mesures au sol. » En outre, elle constate que ces relevés « sont présentés comme mesurant non seulement la pollution lumineuse, mais aussi comme un diagnostic de l’éclairage des voies de circulation. Or il n’est pas possible d’ajuster ni d’analyser un éclairage au sol par une cartographie, aussi précise soit-elle, aérienne. Ne pas intégrer les données que le conducteur reçoit depuis son véhicule est encore plus dangereux. »
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