Nous puiblions ci-après le dossier du ministère de l4ecologie, rappelant « l’entrée en vigueur à partir du 1er juillet 2013, d’une
nouvelle réglementation qui s’applique à l’éclairage nocturne de bureaux, des magasins, des façades de bâtiments. L’arrêté du 25 janvier 2013 encadre la durée de fonctionnement de ces installations, invitées à éteindre les éclairages inutiles la nuit de 1h à 7h du matin. »
Le Ministère estime que cette mesure se traduira par une réduction de la consommation d’électricité équivalent à celle » de 750.000 ménages, d’éviter l’émission de 250.000 tonnes de CO2 et (…) une économie de 200 millions d’euros. » S’y ajoute l’impact sur « la biodiversité en évitant des pollutions lumineuses inutiles. »
Une campagne de communication (affiche et dépliant) est lancée le 1er juillet et un bilan du dispositif sera réalisé en janvier 2014.
Cliquez ici pour télécharger le dossier de presse de la campagne de communication.
Le Syndicat de l’éclairage a fait valoir sa position dans un communiqué, indiquant qu’en « ne considérant que les consommations inutiles la nuit, on oublie de traiter l’efficacité énergétique de l’installation dans son ensemble. 90 % de l’énergie pour l’éclairage est consommée le jour car l’éclairage reste allumé au maximum, que les gens soient présents ou non et sans tenir compte des apports de lumière naturelle ! À travers une vision simpliste de la gestion de l’éclairage – éteindre la nuit lorsqu’il n’y a personne – cette mesure offre donc des économies bien inférieures à ce qui pourrait être obtenu grâce à la mise en œuvre de systèmes plus efficaces : 0,5 milliard de kWh/an contre 16 milliards de kWh/an avec un éclairage performant jour et nuit. L’éclairage performant ce sont des lampes, mais aussi des luminaires et des automatismes associés, juste où il faut et quand il faut, 24 h/24. »