Marc Boudier a été désigné président de l’Association française indépendante de l’électricité et du gaz (AFIEG), succédant à Fleur Thesmar qui n’aura fait qu’un bref mandat (elle avait été nommée en mars 2012).

Son CV est celui d’un haut fonctionnaire passé dans le privé et le public, notamment chez… EDF. Contre lequel (et son actionnaire principal, et GDF Suez aussi) il bataillera désormais, pour le compte de ses membres (Alpiq, Enel, Eon, Vattenfall, BKW, Enovos, Novawatt).

Diplômé de Sciences Po Paris, titulaire d’une maîtrise de droit et ancien élève de l’ENA, Marc Boudier a 58 ans. Il a notamment été conseiller du ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur (1984), conseiller du Président de la République (1985-90), François Mitterrand, pour les affaires économiques internationales.
En 1991, il entre chez Vivendi « où il a notamment, pendant près de 10 ans, créé, développé et dirigé l’activité de Dalkia, filiale de Veolia et d’EDF. » En 2001, « il entre chez EDF où il est nommé directeur Europe. Responsable à ce titre des participations et du développement du groupe dans la plupart des pays européens, il a été membre de Conseils d’Administration ou de Surveillance de plusieurs grands groupes d’énergie européens dont ENBW, 3ème entreprise du secteur en Allemagne, Edison 2ème énergéticien italien, et vice-président de la société suisse Alpiq. »
Créateur et dirigeant d’AMB Senior advisors, société créée en 2011 et « spécialisée dans les activités relatives à l’efficacité énergétique », il mène également « une activité de conseil en fusions acquisitions dans le secteur de l’énergie en Europe et d’investissements dans les énergies renouvelables. »

Cité dans le communiqué, Marc Boudier estime qu’à « l’heure de la transition énergétique, l’AFIEG entend élargir les possibilités d’investissement en France pour ses membres, notamment dans de nouvelles capacités de production électrique, confortant ainsi la sécurité d’approvisionnement du territoire. Les membres de l’AFIEG, par leur expérience partout en Europe, et leur présence commerciale et industrielle dans notre pays, souhaitent contribuer aux choix structurants que la France devra faire dans les mois qui viennent en faveur de l’emploi. »