Dans le cadre de l’appel à manifestations d’intérêt «hydrogène et piles à combustible» piloté par l’Ademe, le projet GRHYD (injection d’hydrogène dans les réseaux de gaz naturel et à la production d’Hythane, un carburant composé d’hydrogène et de gaz naturel), vient d’être retenu.

Le projet « a pour objectif de transformer en hydrogène de l’électricité issue d’énergies renouvelables et produite en dehors des périodes de consommation, pour la valoriser via les usages du gaz naturel (chauffage, eau chaude, carburant, etc.). Les producteurs d’énergies renouvelables intermittentes disposeront ainsi d’un nouveau vecteur de valorisation de leur électricité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. », indique GDF Suez dans un communiqué.

Une première expérimentation, d’une durée de 5 ans, sera menée dans un éco-quartier avec « injection d’hydrogène, produit à partir d’énergies renouvelables, dans le réseau de gaz naturel. » En parallèle, une seconde expérimentation sera menée avec le « carburant Hythane, carburant plus vert, sur des véhicules circulant au GNV. » Parmi les partenaires de GDF Suez, McPhy Energy apportera « son expertise en matière de solutions de stockage d’hydrogène et aura également pour mission de lisser la courbe de production, afin de faire concorder l’offre et la demande. ».

Le projet GRHYD rassemble également  GrDF, GNvert, Areva hydrogène et stockage de l’énergie, le CEA, l’Ineris, le Cetiat, Ceth2…

GDF Suez estime que les « marchés de l’hydrogène pourraient générer en France un chiffre d’affaires estimé entre 5 et 40 milliards d’euros par an d’ici 10 à 15 ans. »

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