Dans un communiqué à quatre mains, situé à la fois au Luxembourg et à Perpignan, la Banque européenne d’investissement, Inelfe, RTE et REE ont annoncé la signature d’un « contrat de prêt de 350 millions d’euros pour financer la construction de l’interconnexion électrique France – Espagne ». Le budget total est de 700 millions d’euros, dont 225 sont subventionnés par l’Union européenne(European energy program for recovery).

Les signataires du communiqué évoquent la « cérémonie de signatures » (du prêt), qui a eu lieu ce 6 octobre, a eu lieu à l’Hôtel de la Préfecture de Perpignan (France), approximativement à 1,6 km du centre du monde selon Salvador Dalí (illustration).

> Pour aller de la préfecture à la gare, Mappy indique qu’il faut compter 3 minutes.

Revenons à nos interconnexions.

Cette « nouvelle interconnexion électrique entre la France et l’Espagne revêt un caractère unique: c’est la première fois en Europe qu’une liaison électrique de cette puissance utilise la technologie innovante VSC (voltage source converter) avec la capacité de convertir très rapidement le courant alternatif en courant continu. L‘atout majeur du courant continu est la possibilité, contrairement au courant alternatif, de réaliser une liaison souterraine de grande longueur ».

Le parcours, digne de Mappy, est le suivant: « la nouvelle ligne reliera les communes de Santa Llogaia (près de Figueras) et Baixas (près de Perpignan) via un tracé entièrement souterrain de 64,5 km (31 km en Espagne et 33,5 km en France). La traversée du massif des Albères (Pyrénées) se fera au moyen d’une galerie technique longue de 8,5 km, parallèle aux tunnels de la Ligne ferroviaire à Grande Vitesse (LGV) Perpignan-Figueras ».

> A Figueras, il est possible de prendre un peu de temps pour visiter le Théâtre-Musée Dalí. (Ouvert de 9h 30 à 18 heures en octobre, de 7 à 12 euros).

Cette liaison THT doublera « la capacité d’échange d’électricité entre l’Espagne et le reste de l’Europe, passant ainsi de 1.400 à 2.800 MW ». Cela devrait se traduire par une amélioration de la sécurité d’approvisionnement des deux pays, de « la qualité de l’approvisionnement en électricité pour les habitants du Roussillon et de l’Ampurdan », une meilleure intégration des énergies renouvelables, tout en alimentant « la partie espagnole de la future ligne ferroviaire à grande vitesse Perpignan-Barcelone ».

> A Barcelone, on se penchera surtout sur Antoni Gaudí et ses multiples réalisations. Les amateurs éclairés dédaigneront Miro (pfff) et se précipiteront, juste à côté, au Musée national d’art catalan où se trouvent des chefs d’oeuvre des périodes romane, gothique et de la Renaissance (10h à 19h, compter 8,50 euros – ça les vaut).

« La mise en service commerciale de l’interconnexion est prévue dès 2014. »

Consulter le communiqué.