Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne BCE, avance un nouvel argument pour justifier sa politique de fermeté vis-à-vis des taux directeurs. Selon lui, la hausse des prix de l’énergie aura un impact défavorable sur l’inflation, laquelle devrait se maintenir aux alentours de 2% dans l’Union européenne. Une tension « relative » sur le marché du travail (entendez: légère hausse des salaires) est aussi évoquée. La conséquence est prévisible: les taux directeurs de la BCE ne devraient pas baisser à court ou moyen terme. En conséquence toujours, ceux des prêts immobiliers devraient continuer à se tendre (entre 4,5 et 5% aujourd’hui), rendant l’accession à la propriété plus difficile… au moment où les prix de l’énergie grimpent et où le Grenelle de l’environnement propose des investissements massifs dans l’efficacité énergétique des bâtiments.