Dans un communiqué, EDF a annoncé un résultat net courant de 3,961 milliards d’euros, en croissance de 11,3%, ramené (résultat net part du groupe) à un milliard « du fait de provisions exceptionnelles » (notamment aux Etats-Unis et en Italie).

EDF fait part d’une poursuite des investissements « à rythme soutenu » (12,2Mds€), en hausse de 10% (production et réseaux). en France.

Affichant « un important niveau de cash flow opérationnel de 11,4Mds€ », EDF indique que le groupe est « reconfiguré (avec) un endettement financier net fortement réduit ». La dette nette recule ainsi de 42,5 à 34,4 milliards d’euros.

EDF distribuera un dividende de 1,15€ / action au titre de 2010 (dont 0,58 € reste à verser) et proposera à l’assemblée générale de ses actionnaires une prime de fidélité de 10% proposée sur les dividendes « pour application au titre de 2013 » actionnaires détenant leurs titres au nominatif depuis au moins 2 ans).

Pour 2011, EDF vise une croissance organique de son Ebitda (résultat brut d’exploitation) comprise entre 4% et 6%. Mais… cela suppose que le prix de cession l’électricité issue du nucléaire historique (Arenh) soit fixé par l’Etat à 42 euros le mégawattheure (MWh) dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation réforme du marché français de l’électricité (Nome).

Activités France
« En France, le chiffre d’affaires s’élève à 36,2 milliards d’euros, en croissance de 6,1% par rapport à 2009. L’EBITDA est de 10,1 milliards d’euros, soit une croissance de 7,7%.
Dans les activités non régulées, l’EBITDA s’élève à 5,9 milliards d’euros, en hausse de 1,8% principalement portée par la croissance de la production nucléaire et hydraulique de 22 TWh, avec un impact de 984 millions d’euros. La production nucléaire en 2010 s’établit à 408 TWh, soit une hausse de 4,6% par rapport à 2009, en ligne avec la cible annuelle d’environ 405 à 415 TWh. La disponibilité nucléaire (kd) progresse de 0,5 point à 78,5% et s’inscrit dans la cible de 78,5%-79,5%.
La croissance de l’EBITDA du non régulé est aussi liée à l’évolution des tarifs et des prix (520 millions d’euros). Elle est partiellement limitée par une charge au titre de la prolongation du dispositif TaRTAM (380 millions d’euros)[4].

Dans les activités régulées (réseaux et activités insulaires), l’EBITDA s’élève à 4,2 milliards d’euros (dont 1,5 milliard d’euros de contribution de RTE), en hausse de 17,2% en raison notamment de la hausse du tarif TURPE 3 et d’un effet climatique sur les volumes de +13 TWh. Cette hausse est partiellement compensée par la reprise de provision FACE en 2009 et sans équivalent en 2010.

Les charges opérationnelles (OPEX) en France sont maîtrisées, avec une augmentation limitée de 213 millions d’euros soit +1,5% (hors effet des tempêtes survenues en 2009) et contribuent ainsi à une progression opérationnelle du Groupe meilleure qu’attendue. »

Cliquez ici pour télécharger le communiqué de presse d’EDF (résultats financiers de l’année 2010).