Succédant à André Antolini qui ne se représentait pas, Jean-Louis Bal a été élu, hier, président du Syndicat des énergies renouvelables. Il prendra ses fonctions le 1er mars 2011. Jean-Louis Bal est actuellement directeur des productions et énergies durables à l’Ademe.
« Jean-Louis BAL, après avoir travaillé dans le domaine de l’énergie solaire pour le secteur privé durant 17 ans, a rejoint l’ADEME en 1992 où il s’est engagé pendant des années pour promouvoir les énergies renouvelables. Il a été l’un des principaux rapporteurs du Grenelle de l’environnement. Au moment de son élection, il a rappelé que «nous ne réussirons à atteindre l’objectif 2020 – 23 % d’énergies renouvelables – que si nous parvenons à relever le défi du développement industriel des filières EnR. En tant que futur Président du SER, je m’attacherai à la solidarité de toutes les filières en n’oubliant pas que, dans notre pays, si l’éolien et le photovoltaïque sont les filières les plus médiatisées, toutes les autres doivent contribuer de façon significative à l’objectif 2020.»«
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André Antolini préside le SER « depuis plus de 13 ans, à l’époque où le (syndicat) se composait de 7 adhérents » – contre 550 entreprises adhérentes aujourd’hui, soit la « quasi-totalité des entreprises intervenant dans le secteur des énergies renouvelables en France ». Nommé Président d’honneur, il « a accepté, à la demande de son conseil d’administration, la mission de Conseiller spécial du Président ». S’exprimant devant l’assemblée générale du SER, il « a souhaité rappeler que «les éoliennes que nous installons aujourd’hui fourniront à nos enfants une énergie très bon marché» ». La « crise de croissance » du photovoltaïque ne concerne pas que la France: à l’échelle mondiale, elle s’inscrit dans une « «période d’ajustement technologique et économique pour accéder de façon durable à la ressource infinie du soleil.» »
Crédit photo: Sergies