« Loi Nome un véritable hold up! ». Il y a quelques semaines, la CGT avait mis en ligne un site pour afficher son opposition au projet de loi NOME, avec des extraits de presse, des liens vers les débats à l’Assemblée nationale, des interviews et une pétition en ligne. On y trouve aussi des documents touchant des sujets connexes (ainsi le contribution de la CGT à la Mission Roussely sur la filière nucléaire française).
Un lecteur (ou une lectrice) nous signale ce matin qu’une campagne d’affichage anti-Nome a débuté, comme en témoigne la photo, prise porte Maillot à Paris, qu’il nous a aimablement fait parvenir. « Main basse, sur l’énergie, ils veulent la loi NOME (…). Il faut les arrêter ou c’est vous qui paierez! » est-il proclamé sur l’affiche grand format (4 par 3).
Et l’internaute de nous héler: « le CCE d’EDF SA finance une campagne anti-NOME, ce CCE étant financé en partie sur deniers publics… Y a t-il matière à scandale? »
> Souvent, en période estivale, les afficheurs « cassent » les prix, voire donnent gratuitement des espaces en soutien à des associations ou à des campagnes d’intérêt général. Est-ce le cas pour NOME? Nous avons contacté la Fédération CGT des mines et de l’énergie pour en savoir plus. A suivre.
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Dans un communiqué, FO a demandé « le rejet de ce texte ainsi que de l’amendement déposé par le sénateur UMP de Haute-Garonne Alain Chatillon visant à privatiser la CNR ». Cet amendement vise à modifier la part minimale de l’Etat dans le capital de la Compagnie nationale du Rhône, la descendant de « la majorité » à « au moins un tiers ».
Paris