Revue de web, en ce vendredi 2 avril. Au menu, sécurité gaz, ELD et tarifs de vente du gaz, précarité énergétique et politique.

Sécurité gaz
L’association française du gaz (AFG) a mis à disposition sur son site les coordonnées des distributeurs de gaz à contacter en cas de danger grave et immédiat (DGI). L’AFG précise que cette mise à disposition « ne signifie pas que la norme NF P 45-500 de mars 2010 est applicable dès maintenant. Par décision ministérielle, la norme XP P 45-500 de 2007 est applicable jusqu’au 31 août 2010. La norme NF P 45-500 de mars 2010 sera applicable à compter du 1er septembre 2010 ». Elle souligne également n’être « pas responsable de la validité de ces coordonnées. Il revient aux
distributeurs de gaz d’informer sans délai l’AFG de toute information erronée ou de toute modification ».
> Cette liste fort utile méritera sans doute quelques retouches. Le danger grave et immédiat ne peut-il être signalé qu’entre 8h15 et 17h30 du lundi au vendredi (Regaz – Bordeaux)? Ou bien uniquement par fax et e-mail (Vitogaz)?

Augmentation des tarifs du gaz: exceptions alsaciennes
Dans un intéressant reportage (cf. ci-dessous), la télévision locale Alsace20 montre que les Alsaciens ne sont pas tous logés à la même enseigne gazière. La région abrite en effet de nombreuses entreprises locales de distribution d’électricité et de gaz.
Dans le Bas-Rhin, il y a ceux qui sont abonnés à GDF Suez (92 communes) et dont la facture va augmenter de 9,7%. Mais aussi les abonnés d’Enerest (ex. Gaz de Strasbourg) pour qui « la variation tarifaire d’avril est légèrement à la baisse, d’environ 0,6 ou 0,7% », indique son président, Sylvain Waserman. 84 communes sont concernées. Pour les abonnés de Gaz de Barr (18 communes), il n’y a pas de changement au 1er avril.
Dans le Haut-Rhin, chez Vialis (13 communes, agglomération de Colmar), la variation tarifaire est de +2%. A Guebwiller, chez Caléo (20 communes), la hausse est de 1,4%. Enfin, dans 150 communes, les abonnés à GDF Suez verront leur facture croître en moyenne de 9,7%.

Précarité énergétique
Dans une tribune libre publiée sur le site Mediapart, Benoît Hamon, conseiller régional (PS) d’Ile-de-France, s’interroge pour savoir « qui doit payer la facture de la fracture énergétique ». Et répond: l’Etat. Il plaide pour « un bouclier énergétique digne de ce nom, adapté à l’urgence sociale et environnementale et qui propose une dotation énergie pour aider les plus pauvres à faire face à leurs dépenses ».
On observera aussi qu’il qualifie la précarité énergétique d’expression « technocrate à souhait, qui édulcore une réalité sinistre et peu nouvelle pour celles et ceux qui la subissent ».