Bientôt sur le web, les pannes des centrales nucléaires? L’Union française de l’électricité (le patronnat électrique) s’y engage, à compter de la fin 2010. Dans un communiqué, l’UFE a en effet indiqué qu’elle allait améliorer la transparence des informations relatives, dans le prolongement de ses engagements de lisibilité du parc de production en juillet dernier. Via le site de RTE, l’UFE publie « désormais sept jours sur sept, la disponibilité prévisionnelle à court terme ainsi que la puissance disponible constatée de la veille, tenant compte des indisponibilités fortuites » (cliquez ici pour regarder ces informations sur le site de RTE).
Dans les mois qui viennent, l’UFE entend rendre plus visible la disponibilité du parc de production. A ce titre, elle indique qu’elle entend publier, « à partir de mi 2010 (…) la puissance disponible prévisionnelle à court et moyen termes pour chaque unité de production de puissance nominale supérieure à 100 MW » et, pour la fin de l’année prochaine, les « arrêts fortuits des unités de production de puissance nominale supérieure à 100 MW », dans un délai de 30 minutes*. Les 58 réacteurs nucléaires français, dont la puissance est comprise entre 900 MW et 1.500 MW, sont donc touchés par cette transparence annoncée. EDF, estimant qu’il s’agit d’une donnée commerciale sensible, refusait jusqu’à présent de communiquer sur le nombre de ses réacteurs à l’arrêt.
Cette annonce de l’UFE survient peu après la publication, par la CRE, de sa délibération relative au pic de prix de l’électricité du 19 octobre 2009 (ceux-ci avaient alors atteint durant quatre heures 3.000 euros le mégawattheure sur Powernext). Ce que souligne l’UFE dans son communiqué, indiquant que cette décision s’inscrit « au moment où la CRE souligne l’importance d’une publication des arrêts fortuits par centrale électrique ».
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* Pour Twitter, c’est un peu long.