« il n’y a pas les bons ménages – 11 millions de Français qui se chauffent au chauffage électrique – et les mauvais ménages qui se chauffent au gaz, dont les 5 millions de logements du parc social français qui seront taxés ». Par cette formule, Jean-François Cirelli, vice-président directeur général délégué de GDF Suez, a marqué sa distance avec le projet gouvernemental de taxe carbone universelle, à l’occasion du congrès du gaz, à Lyon. Selon lui, cette taxe carbone « est une double erreur » en termes de politique énergétique et d’équité (…). Voilà que demain le gaz va subir la taxe carbone et pas l’électricité. Alors qu’aujourd’hui le consensus se fait doucement sur l’idée qu’il ne faut plus favoriser cette exception française du chauffage électrique, on en vient à pénaliser le gaz (…). Je regrette que le gouvernement n’ait pas suivi les recommandations de Michel Rocard qui souhaitait que toutes les énergies puissent être taxées ».
Jean-François Cirelli a fait également part de sa déception au regard du peu des soutiens des pouvoirs publics à la filière gazière, indiquant que les acteurs du gaz devaient « ramer auprès des pouvoirs publics pour faire valoir l’intérêt de la chaudière à condensation » (source: AFP).
A savoir
Jean-François Cirelli interviendra lors du Congrès de la FNCCR à Annecy, le mardi 22 septembre 2009, à la séance plénière 2 intitulée: « Service public et développement international, quels arbitrages? »