Quelques fuites et coupures de gaz recensées durant la première quinzaine d’août par la presse quotidienne régionale. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité.
Le 2 août, en Indre-et-Loire, « plusieurs commerces et habitations du centre-ville de Bourgueil ont dû être évacués (…). Il était près de 11h15 lorsqu’une canalisation de gaz a été perforée dans le cadre de travaux actuellement menés rue Léon-Bigot. Les sapeurs-pompiers et les gendarmes sont intervenus pour sécuriser les lieux. Les agents de Gaz de France (sic) ont œuvré jusqu’à 13 h pour stopper la fuite » (La Nouvelle République). Le lendemain, à à Berlaimont (Nord), « les sapeurs-pompiers et la police sont intervenus dans la cité du Gard, hier vers 10 heures, sur une fuite de gaz intervenue sur le chantier de réfection des conduites d’eau. Une pelleteuse aurait arraché une conduite de gaz en creusant la chaussée » (La Voix du Nord).
Le 4 août, à Saint-Rambert (Loire), « des engins effectuant les travaux de canalisation (…) ont accidentellement percé un tuyau de Gaz de France (sic), situé sous la rue Collombet-Solle, provoquant une importante fuite de gaz. La gendarmerie et la police locale ont rapidement cordonné les lieux et, vu l’importance de l’incident, ont procédé à l’évacuation des maisons et commerces environnants, en attendant l’intervention des salariés de Gaz de France » (re-sic) (Le Progrès). Ce même jour, à Bourg-de-Pégage, « alors que des ouvriers procédaient à des travaux de réparation de voirie publique, une canalisation de gaz a été percée. Une importante fuite, à l’intersection de la rue de Dunkerque et de la rue du Maréchal-Leclerc, a alors été identifiée par les ouvriers qui ont immédiatement alerté les secours. (..) Les secouristes ont mis en place un périmètre de sécurité et ont évacué tous les habitants situés dans un rayon de 50 mètres. Des entreprises ont également stoppé leur activité. (…) Des agents GDF (sic) ont rapidement localisé la fuite. Compte tenu de l’importance du diamètre de cette canalisation, ils ont coupé l’alimentation en gaz de dizaines d’habitants du centre-ville » (Le Dauphiné).
Le 5 août, à Guingamp, « la rue Notre-Dame, l’artère commerçante du centre-ville (a été) en partie bloquée en raison d’une fuite de gaz » (Ouest-France). Ce même jour, à Estaires (Nord), une fuite de gaz s’est produite sans doute parce qu’un « engin de travaux public aurait percé une conduite » (La Voix du Nord).
Le 6 août, « à la suite de vérifications de routine du réseau dans le cadre de leur mission de prévention des risques, des agents GRDF ont détecté (…) une fuite de gaz souterraine à hauteur du 11 place Croix-Pâquet » (Le Progrès). Ce 6 août encore, « une quinzaine de personnes ont été évacuées hier après-midi à Delle (Territoire de Belfort). Une conduite de gaz avait été percée par un engin de chantier » (Le Pays.fr). Ce même jour, à Retzwiller (Haut-Rhin) « une pelleteuse a percé une conduite de gaz entraînant la fermeture durant une heure du CD 419, c’est-à-dire l’axe Belfort-Bâle (…). Selon Gilbert Gentzbittel, deuxième adjoint au maire de Retzwiller, présent sur les lieux, «le tuyau n’était pas recouvert d’un filet annonciateur». Une dizaine de sapeurs-pompiers des corps de Retzwiller, Dannemarie et Altkirch sont aussitôt intervenus » (Dernières Nouvelles d’Alsace).
Le 11 août, une fuite de gaz est détectée rue de la Fosse à Nantes, vers 17h (Ouest-France). Selon Presse océan, l’incident aurait été provoqué par « les équipes EDF (sic d’or), bien malgré elles. En cherchant une première fuite, signalée dans le secteur, elles en auraient créé une autre ».
Le 8 août, une fuite de gaz est détectée à Roche-la-Molière (Loire). Le Progrès constate que, « depuis le 28 juillet, trois autres incidents identiques se sont produits dans le le département. Le plus important est sans nul doute celui de ce jeudi à Saint-Etienne. Ce 6 juillet, une entreprise effectuant des travaux dans le quartier du Crêt-de-Roc, a arraché une importante conduite de gaz. Résultat : les pompiers ont évacué trois petits immeubles, habités par une dizaine de personnes à ce moment-là. Mais le temps de procéder aux réparations, ce ne sont pas moins de 450 foyers qui ont été privés de gaz durant quelques heures ». Les autres incidents concernent Saint-Rambert et Roanne.
Mardi 11 août, à Bohain-en-Vermandois (Aisne), un conducteur de grue « s’est rendu compte qu’il avait arraché une canalisation, située à cinquante centimètres de profondeur. Canalisation qui sert à l’alimentation d’une habitation. Cette canalisation existante n’était pas répertoriée sur le plan toujours réalisé au préalable avant de commencer des travaux… Huit personnes du proche voisinage ont dû être évacuées » (L’Aisne nouvelle). Ce même jour, à Caudry (Nord), « une troisième canalisation de gaz a cédé, hier, sous les coups de pelleteuses, rue Jules-Guesdes. L’histoire se répète. En cause? Sans doute un mauvais plan du réseau souterrain. Le fait est que le plan des conduites de gaz fourni par Gaz de France (sic) n’est pas conforme à la réalité du terrain. Du coup, à chaque intervention des ouvriers, à chaque coups de pelleteuses, les hommes du chantier sont susceptibles d’accrocher une canalisation non mentionnée ou simplement située à une moindre profondeur que stipulée sur le papier. Il est donc fort propable que ce genre d’épisode se reproduise dans les jours prochains » (La Voix du Nord). Même cause et même effet à Hautmont, toujours le 11 août, rue Delham: « en effectuant des travaux de terrassement afin de brancher une canalisation de gaz, l’entreprise en charge en aurait malencontreusement débranché une autre. Par mesure de sécurité, il a fallu évacuer huit habitations et leurs quinze occupants, le temps d’obturer la conduite par une prise » (La Voix du Nord).
Le 14 août, à Marignac, « une rupture du tuyau de gaz de ville (…) a occasionné une fissure dans la conduite d’eau située à proximité ». Avec un résultat visuel spectaculaire: « dès qu’il est sorti dans la rue hier matin, Aïssa Berkouk a vu que quelque chose d’anormal était en train de se passer. Devant son portail, des flaques d’eau inhabituelles s’étaient formées, envahissant le bitume. Au centre de celles-ci des bulles éclataient de manière incessante. Comprenant instantanément qu’il devait s’agir d’une fuite de gaz, il alerte la mairie qui informe immédiatement les services concernés face à ce type de situation. Aussitôt alertés, les sapeurs-pompiers du centre de Luchon prennent position sur les lieux de l’incident tandis que les gendarmes bouclent le quartier. «Après l’intervention d’un employé de Gaz de France et des mesures effectuées par ce dernier, il est décidé d’évacuer les résidents de la rue d’Escarech et des rues adjacentes car dans un rayon de 25 mètres autour de la fuite, l’atmosphère était explosive à 100 %», explique le maire, André Pallas » (La Dépêche).
Le 17 août, à Annequin (Nord), une canalisation a été arrachée par une grue. « Trois maisons ont dû être évacuées mais leurs habitants ont pu regagner leur domicile » après l’intervetion des pompiers et des « services de GDF » (sic), vers 14 h 35, indique La Voix du Nord.
19 août, à «La Côte», un quartier de Sireuil: vers 11h30, » un conducteur d’engin de l’entreprise Ginger CEBTP de Mérignac (Gironde), qui effectuait des carottages sur la chaussée, a malencontreusement percé une canalisation de gaz moyenne pression qui dessert la commune. Les gendarmes (ont) fait évacuer 25 résidents des habitations les plus proches. Les services de Gaz réseau distribution France (GRDF) sont arrivés pour sécuriser le réseau en amont et allumer une torchère pour dégazer la canalisation sur 5 kilomètres. (…). La commune est restée privée de gaz jusqu’en fin d’après-midi » (La Charente libre).
Le 19 août, à Sireuil (Charente) une « sonde manipulée par l’équipe réalisant les travaux de sondage géologique en vue des prochains travaux d’assainissement du secteur, a griffé la conduite de gaz ». Après mise en sécurité du secteur, une trentaine de riverains ont été évacués. « Selon les techniciens réparateurs, les plans fournis à l’équipe de sondage n’étaient pas faits pour un tel travail de précision. Ce qui corroborait la déclaration des sondeurs: «D’une part, on travaille avec des plans non cotés et de l’autre, les schémas joints ne rendent pas compte des aléas rencontrés par les équipes des prestataires enfouisseurs» » (Sud-Ouest).
Toujours le 19 août, à Isle (Haute-Vienne), « un coup de pelleteuse malheureux, lors d’un chantier » a généré une fuite de gaz qui « a mis en émoi le village de “Thias” », peu avant 15 heures. La fuite a été stoppée 2 heures après (Le Populaire).