La Corse ne veut pas voir le projet Galsi (Gazoduc Algérie – Italie via la Sardaigne) passer aux larges de ses côtes. A l’appel d’Unità Naziunale, appel relayé – au vu des logos – par nombre de syndicats (CGT, CFTC, CFE-CGC, CFDT, FO…) sans oublier Europe écologie, un rassemblement est organisé le 29 juin, à 17 h, devant l’Assemblée de Corse. « Notre île doit être raccordée à ce gazoduc, indiquent les signataires, car la France n’a pas le droit d’exclure la Corse d’un tel projet ». Les arguments portent sur l’impact environnemental de ce projet, au regard des outils de production actuels (centrales thermiques), et économique: ce gazoduc permettrait « de réduire la facture des consommateurs de gaz de 40 % soit environ 400 euros/an par foyer ».
Galsi?
Le projet Selon Chakib Khelil, ministre algérien de l’Energie et des mines, les premières livraisons de gaz à l’Italie, résultant du projet Galsi, devraient débuter en mai 2012. Elle représenteraient 8 milliards de m3/an, à partir du champ gazier de Hassi R’mel (Sahara algérien). Le gazoduc prévu est d’une longueur totale de 1.470 kilomètres et sera implanté en mer, à une profondeur de 2.800 mètres. Les travaux doivent débuter en 2010.
Les porteurs du projet sont
* Sonatrach (Algerie) – 41,6%
* Edison S.p.A. (Italie) – 20,8%
* Enel (Italie) – 15,6%
* Sfirs (Italie) – 11,6%
* Hera Trading (Italie) – 10,4%