Un néologisme qui entrera dans le Dictionnaire de l’Académie? Pourquoi pas? La société Volti a inventé la « volticulture » et les « volticulteurs ». Et donne déjà sa définition (on laisse la majuscule): « la Volticulture, c’est la production d’énergie en milieu rural ».
Comment ça marche?
Volti propose aux agriculteurs de co-investir dans la production d’énergie photovoltaïque de manière très concrète: un toit solaire pour un hangar gratuit. Pour cela, Volti « propose une offre packagée où tout est pris en charge », ce qui permet à l’agriculteur de se diversifier « dans la production d’énergie en toute tranquillité ». Tranquillité résultant de garanties pour les panneaux solaires (5 ans), le rendement des modules photovoltaïques (20 ans, avec le tarif de rachat financé par la CSPE) et le bâtiment (10 ans).
La société ne souhaite pas seulement être un constructeur de hangars solaires: « au-delà de la construction de votre bâtiment, nous vous accompagnons tout au long de la durée de vie du projet en assurant l’exploitation de votre toiture solaire, mais pas seulement… Nous travaillons déjà sur de nouvelles sources de production d’énergie adaptées à vos besoins (éolien, cogénération,…) pour devenir un réel partenaire sur le long terme ».
Cette offre « n’est pour l’instant valable que dans le sud de la France » et nécessite une surface minimum de 1.000 m² (cliquez ici pour consulter la carte).
De nouvelles aides au solaire agricole
Sur son site, dans une lettre « ouverte des volticulteurs aux ministres de l’environnement et de l’agriculture », Volti demande le « maintient (sic) du tarif de rachat à 60c€ pour les bâtiments agricoles équipés de toitures solaires, dans la mesure où cela permet aux agriculteurs de moderniser leurs exploitations et de s’adapter à de nouvelles normes européennes, notamment en matière de stockage de céréales;
– une prime sur le tarif de rachat de l’électricité produite par les agriculteurs de la moitié nord de la France, en compensation du déficit d’ensoleillement qui rend l’investissement dans les projets photovoltaïque peu avantageux ».