A Corancy, dans la Nièvre, on se chauffe désormais au bois. La chaufferie-bois communale permet de chauffer quelque 700 m² de locaux: la salle des fêtes, la Poste, la mairie et cinq autres bâtiments communaux.

Comment ça marche?
La chaudière de 230 kW est pilotée automatiquement en fonction de la température ou est actionnée à la demande. Outre un local technique, la chaufferie dispose d’un silo de 50 m3, garantissant environ deux mois d’autonomie. En cas de défaillance, on recourt à une petite chaudière au fioul. Avec ses forêts environnantes, Corancy peut aisément assurer sa production de plaquettes de bois.

Maître d’ouvrage, le Syndicat intercommunal d’énergie d’équipement et d’environnement de la Nièvre (SIEEEN) a réalisé cette chaufferie après transfert par la commune de la compétence « réseau de chaleur ». La réalisation (maîtrise d’oeuvre, génie civil, chaufferie) s’établit à 104.280 euros hors taxes. Le syndicat en a financé 30%, le reste provenant de subventions de l’Ademe (32.320 euros), du Feder (30.240 euros), du département (10.420 euros). La commune rembourse au Sieeen les investissements, par le biais d’une redevance annuelle, couvrant les frais d’emprunt. Le Sieen a pris à sa charge les frais de maintenance, le gros entretien et les assurances.

En savoir plus sur le site de la commune.

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Une autre chaufferie-bois a été créée à l’initiative du SIEEEN, à La Chapelle-Saint-André. Selon l’Ademe, 90 chaufferies collectives et une centaine de chaufferies industrielles sont en service dans la région Bourgogne.