A l’occasion de son comité syndical le 30 mars dernier, le Syndicat d’équipement des communes des Landes (Sydec) a fait un point d’étape relatif aux suites de la tempête Klaus. Les élus du Sydec ont observé que cette tempête s’était « abattue sur un réseau déjà fragilisé et d’une qualité bien inférieure à l’objectif fixé par réglementation nationale à ERDF ». Ils indiquent que « les engagements formulés après la tempête de 1999 n’ont pas été suivis d’effets », ERDF n’ayant augmenté ses investissements que durant les deux années suivantes, avant de les laisser chuter « à des niveaux extrêmement bas (8 millions d’euros en 2002 contre 19 millions d’euros en 2000) ». Et les communes landaises, en parallèle, « réalisaient, elles, des efforts importants (20 millions d’euros investis par le Sydec depuis 2001) ».
Ce comité syndical a donc été l’occasion pour les délégués des communes adhérentes d’exiger « une sécurisation massive du réseau, qui passe par un enfouissement des lignes aériennes et le remplacement des fils nus. Ce travail concerne au moins 2.500 kilomètres de réseaux sur les 17.000 kilomètres déployés dans le département ». Face à la centralisation de l’exploitation, ils « demandent également une évolution de l’organisation » d’ERDF dans le département.
Enfin, s’agisant de la question du financement de ces travaux, « le Sydec a sollicité les parlementaires landais afin que Michel Francony, président d’ERDF, apporte des clarifications devant la commission des finances de l’Assemblée nationale sur les provisions pour renouvellement d’ERDF (11,4 milliards d’euros) ».