Planète-Ui prend acte que son nom était difficilement prononçable. Et devient donc Planète-Oui. Avec un nouveau site internet et un changement de logo (cf. illustration) à la clef. Nicolas Milko, son PDG, se définit comme « le petit poucet de l’énergie », plus acteur régional que national. Le changement de nom? « Il s’agit de dire oui aux énergies renouvelables », indique-t-il.
Sur son site, Planète-Oui affiche un mix énergétique 100% énergies renouvelables (95% en hydraulique, 5% en éolien, photovoltaïque, biomasse…). Faut-il relativiser ces pourcentages au vu des certificats verts (fournis par Observ’er et RECS) également affichés sur le site, ce qui impliquerait un mix énergétique français classique (c’est-à-dire, avec du nucléaire)? Nicolas Milko s’en défend et précise que « tous (ses) achats se font directement à des producteurs d’énergies renouvelables », avec notamment deux fournisseurs étrangers, l’un en Suisse, l’autre en Belgique. Des producteurs « qui ont accepté de nous épauler dans le cadre de l’ouverture du marché ». De son côté, Planète Oui réinvestit 20% de ses bénéfices dans la production d’énergie alternative.
Et les certificats verts? Parce qu’ils constituent « un modèle intéressant, sont utilisés par l’ensemble des fournisseurs et permettent d’adresser un message significatif aux consommateurs ».
Dans ce qu’il qualifie « d’ouverture relative du marché de l’énergie », Nicolas Milko se refuse à donner le nombre de clients en portefeuille. « Aucun d’entre eux n’est parti, souligne-t-il, c’est le plus important pour nous ».