C’est Annecy qui a été retenue comme ville candidate aux Jeux olympiques d’hiver 2018 par le Comité national olympique et sportif français.
La FNCCR, qui organise son prochain congrès à Annecy, du 22 au 25 septembre prochains, se réjouit de cette décision et adresse ses plus vives félicitations au comité organisateur.

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Le congrès de la FNCCR est intitulé: Quelles solidarités territoriales face à la crise économique et écologique? Il apportera des réponses à cette question, en évoquant aussi bien les services publics d’énergie, d’eau, de télécommunications électroniques, de valorisation des déchets.

Du monopole au marché : la transformation des systèmes énergétiques est arrivée à son terme. Du moins en apparence. Car, après la libéralisation, se profile une autre mutation, sans doute plus structurelle encore. La pénurie annoncée des énergies fossiles et la hausse concomitante des prix de l’ensemble des sources d’énergie imposent un redéploiement des capacités de production à l’échelle locale comme mondiale – parfois sur fond de tensions géopolitiques.
L’avènement des énergies renouvelables se double d’un retour remarqué de l’industrie nucléaire. Mais, autant la seconde est centralisatrice, autant les premières sont porteuses d’un courant décentralisateur inédit. Les réseaux d’aujourd’hui sont-ils prêts à accueillir les énergies de demain ? Hier pensée comme une politique nationale, l’indépendance énergétique se décline désormais aussi sur des territoires de taille intermédiaire (ceux de la région ou du département) impliquant, sur fond de réforme des collectivités locales, des solidarités territoriales nouvelles – ne serait-ce que pour pallier l’intermittence des productions éoliennes et, demain, photovoltaïques.
Ces questions reflètent des changements sociétaux tout aussi profonds : la maison autonome en énergie correspond aussi à des désirs individuels qui se juxtaposent aux logiques de péréquation. Là encore, face à une crise économique et sociale majeure, des solidarités sont à définir, pour que le petit consommateur ne soit pas le « dindon d’une farce » oligopolistique.
De même, les exigences des consommateurs sont au centre des réflexions qui animent les collectivités en charge du service public de l’eau. Face à une demande accrue de transparence, ne serait-ce que pour le prix de l’eau, les collectivités se dotent d’outils destinés à répondre aux attentes du public (indicateurs de performance) tout en s’interrogeant résolument sur le mode de gestion le mieux adapté, à l’image de Paris qui a opté pour le retour en régie.
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A côté des thématiques traditionnelles de l’énergie et de l’eau, ce 34ème congrès de la FNCCR fera une place nouvelle aux communications électroniques et à la valorisation des déchets. En créant deux collèges d’adhérents spécifiques pour ces compétences, elle entend favoriser les synergies entre services publics en réseaux. Un programme sera dédié à ces deux thèmes, le jeudi 24 septembre.