Comment « planifier et accélerer » le développement de l’éolien en mer? Par le dialogue, estime Jean-Louis Borloo, « qui a demandé aux préfets des régions Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur d’organiser une large concertation sur chaque façade maritime ».
Le plan de développement des énergies renouvelables de la France issu du Grenelle Environnement, présenté le 17 novembre dernier, « vise l’installation d’une capacité de 5.000 à 6.000 MW à l’horizon 2020 » pour cette source d’énergie. Plusieurs mesures seront adoptées à cet effet: simplification des procédures applicables à l’éolien en mer « avec la suppression des zones de développement éolien et des procédures d’urbanisme », création d’une instance de concertation et de planification pour chaque façade maritime, qui devra rassembler « l’ensemble des parties prenantes conformément à la méthode du Grenelle Environnement, (avec) pour mission d’identifier des zones propices au développement de l’éolien en mer, au regard des différentes contraintes (usage de la mer, radars, réseau électrique, …); les porteurs de projets seront invités à privilégier ces zones ».
C’est donc cette seconde orientation qu’il est aujourd’hui demandé aux préfets concernés de mettre en oeuvre. Selon le communiqué du MEEDDAT, dans leur lettre de mission, « Jean-Louis Borloo a demandé aux préfets de bien vouloir lui transmettre le document de planification avant le 15 septembre 2009 ».